« C’est une belle preuve de reconnaissance, et surtout une belle visibilité pour l’entreprise et les lauréats. »

Linory Vincent, dirigeant de l’entreprise Norelem, se livre au jeu des questions/réponses pour la Nuit des Réussites

Qui êtes-vous et quel est votre parcours ?

Linory Vincent : Je suis Linory Vincent, dirigeant de l’entreprise Norelem, basée à Fontaine-les-Grès, entreprise de mécanique de précision, composée d’une cinquantaine de salariés.

Pouvez-vous décrire votre entreprise ?

Linory Vincent : Norelem, c’est la filiale française d’un groupe allemand. On est spécialisé dans la conception, la fabrication et la commercialisation d’éléments standards mécaniques. Ce sont des composants qui vont servir pour des constructeurs de machines, dans des lignes robotisées d’assemblage, comme sur les lignes d’assemblage de voitures, d’avions, de moteurs, etc.

Quelle est la taille de votre marché ?

Linory Vincent : La marque est mondiale. On est sur tous les continents. Norelem France a une partie export, on a quelques distributeurs en Espagne, en Italie, en Belgique, dont j’ai la charge. Mais effectivement, le gros de notre marché est français, dans différents domaines : l’aéronautique, la défense, l’automobile, le ferroviaire… L’industrie en général !

Qu’est-ce qui vous a motivé à faire votre carrière dans cette entreprise ?

Linory Vincent : J’ai eu beaucoup de chance. J’ai commencé en tant qu’étudiant dans cette entreprise, en 2004. Et régulièrement, j’ai eu l’opportunité de progresser. J’avais un dirigeant à l’époque qui avait confiance en moi et qui, dès qu’il y avait une possibilité, m’a permis d’évoluer. Aujourd’hui, je l’ai remplacé, il est parti à la retraite, et nos propriétaires semblent satisfaits.

Quels sont les prochains objectifs de Norelem ?

Linory Vincent : Nous comptons développer de nouveaux marchés, notamment dans le pharmaceutique, le médical, l’agroalimentaire, où nous sommes peu présents. J’ai aussi pour objectif de développer le Maroc et le Maghreb. Beaucoup d’entreprises françaises sont basées là-bas, et on est régulièrement consultés par des sociétés comme Safran, Airbus.

Est-ce que vous pensez contribuer à la dynamique du territoire ?

Linory Vincent : Tout à fait. Norelem est sponsor de l’ESTAC, de l’UVAUBE. On essaie vraiment de participer à l’économie locale. On veut aussi rendre nos collaborateurs fiers de travailler pour cette entreprise. C’est vrai qu’on est une PME de 50 personnes — ce n’est pas énorme — mais je trouve important d’exister localement via tous ces partenariats.

Comment avez-vous entendu parler de la Nuit des Réussites ?

Linory Vincent : J’en ai entendu parler via mon service communication. Louise et Ophélie étaient à l’initiative de cette candidature, notamment Ophélie, qui a été très motivée pour faire ce dossier — ce n’était pas simple, mais il a fallu le faire. Comme je l’avais dit initialement, nous pensions avoir nos chances, notamment pour le trophée de la RSE, et finalement, il en était tout autre !

Quelle a été votre réaction quand vous avez reçu le Trophée de l’entrepreneur de l’année ?

Linory Vincent : J’ai été envahi d’une très forte émotion. Fierté pour mes collaborateurs, fierté pour moi-même. Le chemin a été long, parsemé d’embûches. Néanmoins, aujourd’hui, avoir ce trophée est vraiment un beau signe de reconnaissance.  

Est-ce que vous recommanderiez La Nuit des Réussites à d’autres entrepreneurs ?

Linory Vincent : Bien évidemment ! Cela permet de gagner en visibilité. Plusieurs fois, pour rigoler, des amis ou même des inconnus m’ont reconnu : « Ah oui, c’est le dirigeant de l’année ! ». C’est une belle preuve de reconnaissance, et surtout une belle visibilité pour l’entreprise et les lauréats. Je vous en remercie sincèrement.

Je crois que vous aviez une remarque sur le titre du trophée « Entrepreneur de l’année ». Est-ce que vous pouvez nous expliquer ?

Linory Vincent : Le trophée était celui de l’Entrepreneur de l’année. Entrepreneur, je l’ai été — j’ai eu une expérience entrepreneuriale qui s’est mal terminée, mais c’était une expérience. Aujourd’hui, gagner un trophée avec ce nom-là, ce n’est pas juste pour les entrepreneurs qui prennent des risques financiers, car je suis aujourd’hui un dirigeant salarié d’entreprise. J’ai préféré faire cette petite précision.
Plusieurs personnes m’ont remercié d’avoir exprimé ce point de vue, car elles étaient d’accord avec moi.

Et vous savez quoi ? Grâce à vous, le titre du trophée va changer ! Ce sera maintenant le trophée du « dirigeant de l’année » !

Linory Vincent : Impeccable. Voilà. Et là, je valide à 100 %. Top !